Dignité

L’humour est une affirmation de la dignité, une déclaration de la supériorité de l’homme face à ce qui lui arrive.

Dignité est un mot qui ne comporte pas de pluriel.

Un homme qui ne meurt pas pour une cause n’est pas digne de vivre.

J’ai rêvé parfois d’élaborer un système de connaissance humaine basé sur l’érotique, une théorie du contact, où le mystère et la dignité d’autrui consisteraient précisément à offrir au Moi ce point d’appui d’un autre monde.

Le travail est une chose élevée, digne, excellente et morale, mais assez fastidieuse à la longue.

Un auteur n’est pas toujours digne de la qualité d’émotion qu’il éveille.

C’est toujours une chance pour un chercheur que de trouver des faits qui soient dignes de lui.

Peu de gens sont dignes de ne croire à rien.

La morale n’est donc pas à proprement parler la doctrine qui nous enseigne comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur.

S’il tient à préserver une quelconque dignité spirituelle, l’homme doit négliger son statut de contemporain.

On tient d’autant plus aux honneurs qu’on en est moins digne.

En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd’hui, elle est une charge.

La seule valeur, la seule force du royalisme… c’est que le roi est plus ou moins aimé. La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout, c’est d’être aimé.

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c’est bon pour les robinets.

Une grande dignité est une grande servitude.