Expliquer

Il n’y a strictement rien d’improbable à expliquer.

La chance existe. Sans cela, comment expliquerait-on la réussite des autres.

Les peintres ne connaissent rien à la peinture et plus encore à leur peinture. Il a fallu toujours quelqu’un pour la leur expliquer.

Le miracle n’est pas à expliquer ni à justifier. Il est le bon plaisir de Dieu et cela suffit.

A force de vous expliquer quelque chose, on n’y comprend plus rien.

Quelle expression stupide : « Cela explique tout. » Je pense qu’à notre époque, rien n’explique rien.

Il est beaucoup plus facile pour un philosophe d’expliquer un nouveau concept à un autre philosophe qu’à un enfant. Pourquoi ? Parce que l’enfant pose les vraies questions.

La science expliquera tout ; et nous n’en serons pas plus éclairés. Elle fera de nous des dieux ahuris.

Expliquez-moi le dernier des insectes, je vous tiens quitte de l’homme…

Tout homme à s’expliquer se diminue.

Travailler en collaboration, cela veut dire prendre la moitié de son temps à expliquer à l’autre que ses idées sont stupides.

Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d’expliquer.

Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer.

Expliquer une allusion culturelle, c’est comme pisser sur un ver luisant : ça l’éteint.

Quand se déshabituera-t-on de l’habitude de tout expliquer ?

Expliquer quoi que ce soit par Dieu, c’est céder à une solution de facilité. Dieu n’explique rien, c’est là sa force.

Dieu, c’est le mot qui prétend tout expliquer, qui n’explique rien et qui interdit toute explication. C’est le mot qui satisfait la paresse et l’orgeuil en faisant de l’ignorance le savoir.

Il n’est pas nécessaire qu’un auteur comprenne ce qu’il écrit. Les critiques se chargeront de le lui expliquer.