Cinéma

Réaliser un film, c’est comme écrire Guerre et Paix dans des auto-tamponneuses.

La question est de savoir si l’on donne au public quelque chose qui vise à le rendre plus heureux, ou quelque chose qui corresponde à la vérité du sujet.

La direction de film est le refuge idéal pour les médiocres.

Le cinéma comme moyen d’expression me fascine.

Tout véritable artiste doit, à sa manière, être un magicien, un charlatan

Un film n’est jamais réellement bon sauf si la caméra est l’œil spirituel du poète.

Tout romancier, tout cinéaste, a au fond de lui un nombril du monde à exhiber.

Le grand défaut des comédiens, un égoïsme plus démesuré encore que chez les autres êtres humains.

Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre.

Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l’acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué.

Le cinéma est un anus artificiel.

Le cinéma, c’est du théâtre en conserve.

Autrefois les seins d’une femme servaient à nourrir les enfants, aujourd’hui ils servent à nourrir les cinéastes.

Faire du bruit avec la bouche comme un ministre, c’est ça être comédien… La différence ? On est mieux payé quand on fait du cinéma !

Le plus difficile pour un acteur, c’est d’être avec un metteur en scène qui n’a pas compris l’histoire comme vous.

Toujours accepter le hasard dans la vie et toujours le refuser dans les scénarios.

J’aime transmettre les histoires qu’on me raconte et enjoliver les miennes. Comme acteur, je me promène dans la vie des autres. Et dans la vie, je fais pareil.

Être acteur, cela demande une espèce d’énergie, de vie, une énergie musculaire et le jour où on ne peut plus le faire, cela correspond avec la page qui se tourne.

Un comédien, c’est un homme qui se fond au terrain, au film, au ton des autres.

Les producteurs de cinéma achètent de grosses voitures américaines pour venir vous annoncer plus vite qu’ils sont ruinés.

Il a fait Kafka dans sa culotte…

C’était un producteur qui ne produisait rien, même pas une bonne impression.

Qui nierait que le cinéma sonore nous a fait découvrir le silence ? Le silence est la plus belle conquête du parlant.

Rarement descente de police n’aura aussi bien porté son nom. Ça n’était pas une descente, c’était une dégringolade.