Enfer

L’enfer, c’est l’absence éternelle.

L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude.

J’aimerais bien le Paradis, à cause du climat; seulement, l’Enfer doit être joliment plus agréable, à cause de la société!

Café : Noir comme le diable ; Chaud comme l’enfer ; Pur comme un ange ; Doux comme l’amour.

L’enfer est pavé de bonnes intentions.

Et s’il est un être qui avant nous et plus que nous ait mérité l’enfer, il faut bien que je le nomme, c’est Dieu.

Si Dieu n’existe pas, je plains ceux qui, pour conquérir là-haut un paradis hypothétique, ont transformé ici-bas leur vie en un enfer de contraintes et de renoncements.

Elle ne savait pas que l’Enfer, c’est l’absence.

Quand l’homme essaye d’imaginer le Paradis sur terre, ça fait tout de suite un Enfer très convenable.

La place la plus chaude en Enfer est réservée à ceux qui sont resté neutres dans les grands conflits moraux.

Si l’homme ne comprend pas l’enfer, c’est qu’il n’a pas compris son propre cœur.

L’enfer, cette inclémence, est la première institution chrétienne.

Mieux vaut d’aimer dans les Enfers que d’être sans amour dans le Paradis.

Les plaisirs de ce monde pourraient bien être les supplices de l’enfer, vus à l’envers, dans un miroir.

L’enfer est médiocre, l’enfer c’est l’échec de l’amour.

Nous sommes ici-bas pour rire. Nous ne le pourrons plus au purgatoire ou en enfer. Et, au paradis, ce ne serait pas convenable.

Pas besoin de gril, l’enfer, c’est les autres.

Je ne voudrais pas d’un paradis où l’on n’eût pas le droit de préférer l’enfer.

A partir du jour où Dieu a mis l’homme en présence de la femme, le paradis est devenu un enfer.

L’enfer c’est les autres, le paradis aussi.

L’enfer ne contient pas plus de furie qu’une femme dédaignée.

J’aime encore mieux l’enfer que le néant. L’enfer c’est la vie qui dure.

Le désespoir est la charité de l’enfer ; il sait tout, il veut tout, il peut tout.

L’enfer, c’est de ne plus aimer : ne plus aimer signifie pour un homme aimer moins, ou aimer ailleurs.