Morale

Chaque homme, dans sa propre opinion, constitue une exception aux règles ordinaires de la morale.

Sans échec, pas de morale.

Quand on est désigné tuteur, l’on doit adopter une attitude très morale, il y va de son devoir.

Les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois.

Tous les vices politiques ne sont pas des vices moraux, et tous les vices moraux ne sont pas des vices politiques.

Les juges et les politiques ne se lassent pas de rappeler les principes d’une morale qu’ils bafouent allègrement.

Que le bonheur qu’on prend ne soit pas du malheur qu’on donne : je n’ai pas d’autre morale.

Se corriger, en littérature, c’est presque toujours soustraire. En morale aussi.

Ce n’est pas la raison qui nous fournit une direction morale, c’est la sensibilité.

La place la plus chaude en Enfer est réservée à ceux qui sont resté neutres dans les grands conflits moraux.

Je ne suis pas intéressés par le pouvoir pour le pouvoir, mais je suis intéressé par le pouvoir qui est moral, juste et bon.

La France ne possède ni hiver, ni été, ni morale – mais exception faite de ces inconvénients, ça reste un beau pays.

La morale est une convention privée ; la décence est affaire publique ; toute licence trop visible m’a toujours fait l’effet d’un étalage de mauvais aloi.

On devient moral dès qu’on est malheureux.

La modestie n’est qu’une sorte de pudeur de l’orgueil.

Les vertus sont sujettes à des vices particuliers qui les rendent inutiles.

On ne perd pas sa réputation aussi vite que sa vertu.

Le bien est dans le bon usage que l’on fait de n’importe quoi.

Le mal, c’est ce qu’on ne peut se pardonner.

Par la constance de la générosité, on supprime la morale.

La discrétion est la seule vertu qui souffre l’excès, sans en souffrir.

Il n’y a qu’une morale : vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser.

Le travail est une chose élevée, digne, excellente et morale, mais assez fastidieuse à la longue.

Le découragement est la mort morale.