Emploi

La peur de l’ennui est la seule excuse du travail.

La peur de la mort fait aimer le travail, qui est toute la vie.

On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c’est la révolution qui emploie les hommes.

La suprême récompense du travail n’est pas ce qu’il vous permet de gagner, mais ce qu’il vous permet de devenir.

La plus grande récompense qu’un homme obtienne pour son labeur n’est pas ce qu’il en a retiré, mais ce en quoi cela l’a transformé.

Je ne connais pas d’emploi plus humiliant dans une famille que le rôle de fils séducteur.

Il y a plus d’outils que d’ouvriers, et de ces derniers plus de mauvais que d’excellents.

Tout métier qui ne fait pas oublier le travail est un esclavage.

Travailler ! C’est bon pour ceux qui n’ont rien à faire.

Le travail est un trésor. Le travail des autres, cela va de soi.

Pour que je travaille, il me faut m’enfermer à double tour dans l’ennui.

La réduction du temps de travail : pour les chômeurs, c’est déjà fait.

Ce n’est pas le travail qui est la liberté : c’est l’argent qu’il procure, hélas !

Au bout de quinze ans de chômage, on devrait avoir droit à une retraite de chômeur.

Un bon patron préfère perdre de l’argent, que donner de l’argent.

Comme je ne suis pas payé en fonction de ce que je fais, je fais en fonction de ce que je suis payé.

Je ne crois pas à l’importance de ce que je fais, mais je crois important de savoir ce que je fais.

Le chômage est comme une marée noire qui recouvre l’herbe verte, là où elle a poussé.

A travailler on s’ennuie moins qu’à s’amuser.

J’ai toujours pensé que les salaires devaient s’établir en raison inverse de l’intérêt que l’on prend à son travail.

Je me suis aperçu que, si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l’est pas moins.

Je ne me suis jamais posé la question de savoir comment je me situe, dans le monde et le temps. Je travaille et je paie mes impôts. Les deux, d’ailleurs, s’annulent si bien que je travaille, finalement pour rien.

Tout ce que nous sommes est l’aboutissement d’un travail séculaire.

Un patrimoine bien à nous : les heures où nous n’avons rien fait… Ce sont elles qui nous forment, qui nous individualisent, qui nous rendent dissemblables.